🎁 +100 Idées Cadeaux Survivaliste 🎁

Introduction au survivalisme

Écrit par
• Le
Comprendre le survivalisme

Imaginez-vous face à une coupure d’électricité qui dure plusieurs jours. Votre réfrigérateur ne fonctionne plus, votre téléphone est déchargé et l’eau du robinet a cessé de couler. Comment réagiriez-vous?

Voilà exactement pourquoi le survivalisme moderne prend tout son sens dans notre monde incertain.

Pourquoi se préparer à l’imprévu n’est pas une option mais une nécessité :

  • Une personne sur trois a déjà vécu une situation d’urgence nécessitant une évacuation
  • 78 % des Français ne disposent pas de plus de 3 jours de réserves alimentaires
  • Seulement 12 % des foyers possèdent un moyen de purifier l’eau
  • 95 % des personnes n’ont pas de plan d’urgence familial
  • La majorité des interventions des secours prennent plus de 20 minutes en zone urbaine en cas de crise majeure, et jusqu’à plusieurs heures en zone rurale

Qu’est-ce que le survivalisme ?

Le survivalisme moderne est avant tout une démarche d’autonomie et de responsabilité. Il ne s’agit pas de craindre la fin du monde, mais de se préparer à faire face aux aléas du quotidien avec sérénité.

En suivant une progression logique basée sur vos besoins réels, vous développerez peu à peu les compétences et l’équipement nécessaires pour traverser sereinement les périodes difficiles, qu’il s’agisse d’une simple panne de courant ou d’un événement plus sérieux comme un incendie ou une inondation.

La vraie force du survivaliste ne réside pas dans son équipement, mais dans sa capacité d’adaptation, son savoir-faire et son état d’esprit. Cultivez ces qualités et vous serez prêt à affronter l’imprévu.

Dans ce guide complet, vous découvrirez comment bâtir pas à pas votre autonomie face aux situations problématiques. Du simple orage qui coupe l’électricité pendant 48h jusqu’aux événements climatiques plus graves, je vais vous montrer comment vous préparer sans stress, sans dépenses excessives, et surtout sans tomber dans la paranoïa.

Un peu d’histoire : des origines à aujourd’hui

Le survivalisme n’est pas apparu du jour au lendemain. Ce mouvement a émergé aux États-Unis dans les années 1960, en pleine guerre froide. Mais ses racines sont plus anciennes : dès 1902, l’officier de marine Georges Hébert développait l’hébertisme, une méthode d’éducation physique basée sur le principe « Être fort pour être utile ».

Le terme « survivaliste » lui-même fut inventé dans les années 1960 par Kurt Saxon, un libertarien américain aux positions controversées. Le mouvement a connu un véritable boom dans les années 1970 et 1980, alimenté par la peur d’un conflit nucléaire entre les grandes puissances.

Avec le temps, cette approche a évolué vers ce qu’on appelle aujourd’hui le « néosurvivalisme » : une vision plus pragmatique qui met l’accent sur l’autonomie, l’indépendance vis-à-vis du système économique mondial et un retour à une vie plus proche de la nature.

Le survivalisme moderne se définit simplement comme une préparation active pour faire face à des situations de crise potentielles, qu’elles soient naturelles, économiques ou sociales. On s’éloigne des fantasmes apocalyptiques pour se concentrer sur des risques réels et des scénarios plausibles.

Le survivalisme moderne

Nous l’avons vu, loin des clichés des « preppers » se préparant à l’apocalypse, le survivalisme d’aujourd’hui est une démarche simple d’autonomie et de préparation. Il s’agit d’acquérir progressivement des compétences et du matériel pour faire face à des situations problématiques, qu’elles soient quotidiennes ou exceptionnelles.

La réalité, c’est que nous affrontons tous des imprévus : une panne de courant qui dure plusieurs jours, une tempête bloquant les routes, une blessure lors d’une sortie en nature… Le néosurvivalisme consiste à se préparer à ces événements probables plutôt qu’à des scénarios catastrophes peu réalistes.

Par exemple, savoir purifier de l’eau peut vous servir lors d’une randonnée, mais aussi si le réseau d’eau est temporairement contaminé dans votre ville. Cette double utilité caractérise l’approche moderne du survivalisme.

Il y a quelques mois toute ma commune a été privée d’eau suite à une rupture de canalisation principale lors de travaux. Après quelques heures, j’étais bien contente de pouvoir utiliser mes réserves d’eau et ne pas stresser comme beaucoup de mes voisins qui consommaient exclusivement l’eau du robinet.

Évaluer les risques

Avant d’acheter le moindre équipement, prenez le temps d’analyser votre situation personnelle. Chacun fait face à des risques différents selon son lieu de vie, sa situation familiale et ses activités.

Un habitant en zone inondable n’aura pas les mêmes priorités qu’une personne vivant en montagne. Une famille avec enfants en bas âge doit se préparer différemment d’une personne seule. En plus, de vos risques personnels, vous devrez donc aussi analyser votre environnement.

Pour établir votre « profil de risque », posez-vous ces questions :

  • Quels événements climatiques touchent régulièrement ma région ?
  • Quelles infrastructures fragiles se trouvent près de chez moi ?
  • Quels sont mes trajets quotidiens et leurs points faibles ?
  • Quelles personnes dépendent de moi ?

L’analyse honnête de votre situation vous permettra d’établir une liste de situations à anticiper, classées par probabilité et impact. C’est sur cette base que vous construirez votre préparation.

Un exercice pratique : notez tous les problèmes mineurs que vous avez rencontrés ces cinq dernières années (panne de voiture, coupure d’électricité, blessure légère…). Ces événements du passé sont souvent les meilleurs indicateurs des difficultés futures.

Les besoins fondamentaux à sécuriser

Pour structurer votre préparation, concentrez-vous d’abord sur les besoins humains fondamentaux :

L’eau : priorité numéro un

Un adulte a besoin d’environ 3 litres d’eau par jour pour boire et cuisiner. Prévoyez au minimum une réserve d’une semaine, soit 21 litres par personne.

Pour le stockage, utilisez des contenants alimentaires propres et opaques. Les bouteilles d’eau minérale du commerce se conservent très bien, mais vous pouvez aussi investir dans des bidons spécifiques qui prennent moins de place.

Stocker ne suffit pas. Apprenez aussi à purifier l’eau :

  • Par ébullition (1 minute à gros bouillons)
  • Par filtration (filtres portables)
  • Par traitement chimique (pastilles de purification)

Je recommande d’avoir au moins deux méthodes différentes de purification. Un petit filtre portable comme le Sawyer Mini (environ 40 €) peut traiter des milliers de litres et tient dans une poche. D’ailleurs, j’en ai toujours un près de moi, que ce soit dans mon sac d’évacuation (donc à la maison) ou dans la voiture.

L’alimentation : constituer des réserves intelligentes

Pour l’alimentation, privilégiez une approche progressive en trois niveaux :

  1. Réserve de 72 heures : facile à constituer, elle contient des aliments prêts à consommer ne nécessitant ni cuisson ni réfrigération (conserves, fruits secs, barres énergétiques). Personnellement j’ai opté pour les barres énergétiques car j’en consomme régulièrement, je trouve ça bon et je n’aurai pas de problème à en consommer sur plusieurs repas.
  2. Réserve de 2-4 semaines : intégrez des aliments plus variés nécessitant une préparation simple (pâtes, riz, légumineuses, conserves diverses).
  3. Réserve de plusieurs mois : pour les personnes plus avancées, avec rotation des stocks et aliments à longue conservation.

Le secret d’une bonne réserve alimentaire ? Le principe de « stocker ce que vous mangez et manger ce que vous stockez« . Inutile d’acheter des aliments lyophilisés coûteux si vous ne les consommez jamais. Privilégiez plutôt l’achat en quantité des produits que vous utilisez déjà.

La méthode la plus simple : à chaque course, achetez un ou deux articles supplémentaires pour votre réserve (une boîte de thon, un paquet de pâtes…). En quelques mois, vous constituerez naturellement un stock conséquent sans impacter votre budget.

N’oubliez pas d’organiser votre stockage pour faciliter la rotation : les produits les plus anciens devant, les plus récents derrière.

L’énergie : prévoir des alternatives

Notre dépendance à l’électricité nous rend vulnérables. Préparez-vous à faire face à des coupures grâce à ces solutions :

  • Éclairage : lampes à LED, lampes frontales à piles, bougies longue durée
  • Chauffage : sources alternatives comme un poêle à bois si possible ou au minimum des couvertures thermiques
  • Cuisson : réchaud à gaz portable, réchaud à alcool
  • Communication : radio à piles/manivelle, batteries externes pour smartphone

Une batterie portable de 20 000 mAh (environ 30 €) peut recharger un téléphone plusieurs fois. Couplée à un petit panneau solaire pliable, elle forme une solution autonome très pratique.

Pour l’éclairage, privilégiez les lampes rechargeables ou fonctionnant avec des piles standards. Les lampes solaires d’extérieur peuvent aussi servir d’éclairage d’appoint si vous les rentrez la nuit.

Un conseil pratique : vérifiez régulièrement l’état de vos piles et batteries. Rien de plus frustrant qu’une lampe qui ne fonctionne pas au moment critique ! Je me suis mis un rappel tous les 3 mois pour recharger les batteries et les piles rechargeables, ça prend que quelques minutes, mais je suis sûre d’être opérationnelle s’il le fallait.

Les kits d’urgence

Un bon survivaliste dispose de plusieurs kits adaptés à différentes situations :

Le kit d’évacuation (« Bug Out Bag »)

Ce sac à dos d’évacuation contient tout le nécessaire pour survivre 72 heures en autonomie si vous devez quitter votre domicile rapidement. Il doit rester prêt en permanence et contenir :

  • Eau (1,5L minimum) et moyens de purification
  • Nourriture concentrée pour 3 jours
  • Vêtements de rechange adaptés à la saison
  • Kit de premiers secours
  • Outils multifonctions
  • Moyens d’allumer un feu
  • Couverture de survie
  • Lampe et radio portables
  • Copies des documents importants
  • Un peu d’argent liquide

Le poids est un facteur critique : visez un maximum de 10-12 % de votre poids corporel. Pour une personne de 70 kg, le sac ne devrait pas dépasser 7-8 kg.

Une astuce pour alléger votre sac : privilégiez les objets à usages multiples. Par exemple, un grand foulard type « shemagh » peut servir de bandage, de filtre à eau grossier, d’écharpe, de protection solaire et bien plus encore.

Le kit voiture

Souvent négligé, le kit voiture peut faire la différence si vous tombez en panne dans une zone isolée ou par mauvais temps. Dans un sac compact, placez :

  • Une couverture thermique
  • Des barres énergétiques
  • De l’eau
  • Une lampe frontale
  • Des outils basiques
  • Un chargeur portatif pour téléphone
  • Des vêtements chauds de rechange
  • Une trousse de premiers secours

J’ai déjà été bloquée un après-midi entier sur une route de montagne, les voitures étaient dans tous les sens, les véhicules de dépannages peinaient à circuler et la déneigeuse n’arrivait pas. Rien de grave, mais avec le froid et l’attente, j’étais bien contente d’avoir mon kit voiture pour attendre confortablement, au chaud sous un plaid avec ma polaire. J’ai même pu aider un autre automobiliste moins préparé à redémarrer sa voiture avec mon booster de démarrage.

Le kit de premiers secours

Au-delà du kit de premiers secours standard, ajoutez :

  • Des médicaments spécifiques à votre famille
  • Des antibiotiques (sur prescription médicale)
  • Des bandages compressifs
  • Une couverture de survie
  • Une pince à tiques

Suivre une formation aux premiers secours (PSC au minimum) transformera ce matériel en véritable outil de secours. Sans formation, même le meilleur équipement perd une grande partie de son utilité.

Et si vous êtes sensible au sang ? Ce n’est pas une excuse pour ne pas être préparé. Avec la formation et le bon matériel, deux scénarios sont possibles :

  • L’instinct prend le dessus et vous arrivez à prodiguer les soins malgré votre appréhension
  • Quelqu’un de plus à l’aise prend le relais et votre trousse de secours devient alors précieuse

Quant à vous, vous aurez tout le loisir de tourner de l’œil une fois l’urgence gérée !

Un petit conseil : personnalisez votre trousse en fonction de vos antécédents médicaux. Si vous avez des allergies, des médicaments spécifiques ou des conditions particulières, adaptez votre kit en conséquence.

Une fois que vous aurez constituer votre IFAK (premiers secours), vous pourrez débuter le Trauma Kit, pour les situations plus graves.

Les compétences indispensables du survivaliste

Le matériel ne fait pas tout. Les compétences sont tout aussi importantes, voire plus. Voici celles à développer en priorité :

Premiers secours et santé

La capacité à gérer une urgence médicale est probablement la compétence la plus utile au quotidien. Inscrivez-vous à une formation PSC (Premiers Secours Citoyen) près de chez vous. Cette formation d’une journée vous apprendra les gestes qui sauvent.

Pour aller plus loin, des formations spécialisées en secourisme en milieu isolé vous donneront des compétences adaptées aux situations sans accès rapide aux secours.

La prévention reste la meilleure approche : maintenez votre forme physique et constituez une pharmacie familiale bien pensée.

L’orientation et la navigation

Même avec la technologie moderne, savoir s’orienter reste fondamental. Apprenez à :

  • Lire une carte topographique
  • Utiliser une boussole
  • Reconnaître les indices naturels de direction (et demander aux autres !)

C’est tout bête, mais si vous n’avez plus de batterie sur votre téléphone (le GPS consomme beaucoup), si vous savez à minima vous repérer, ça vous évitera de tourner en rond. Dans la majorité des cas, vous tomberez toujours sur une personne à qui demander votre chemin. En plein forêt, la boussole vous permettra de garder le cap et espérer trouver une sortie rapidement.

L’autonomie alimentaire

Si vous disposez d’un jardin, même petit, commencez à cultiver quelques légumes faciles : radis, salades, tomates, courgettes… L’expérience acquise sera précieuse.

Sans jardin, vous pouvez explorer la culture en pots ou en appartement (aromates, micro-pousses, champignons).

Apprenez aussi à identifier les plantes sauvages comestibles de votre région. Des sorties guidées sont organisées dans presque toutes les régions de France.

Les techniques de conservation alimentaire complètent cette autonomie :

  • La mise en bocaux
  • La lacto-fermentation
  • Le séchage
  • La conservation dans l’huile ou le vinaigre

Ces méthodes traditionnelles permettent de conserver vos récoltes sans congélateur ni électricité.

Personnellement j’ai débuté avec des tomates cerises et quelques aromates quand j’étais en appartement pour cultiver aujourd’hui mes tomates, courgettes, pommes de terre, poivrons, radis, salades…

L’habitat et la sécurité

Votre domicile est votre première ligne de défense contre les aléas. Quelques améliorations simples augmenteront considérablement sa résilience :

Renforcement basique

  • Installez des détecteurs de fumée à chaque étage
  • Ajoutez des verrous supplémentaires aux portes et fenêtres accessibles
  • Prévoyez une issue de secours pour chaque pièce
  • Stockez un extincteur à poudre ABC facilement accessible
  • Renforcez les points d’entrée (serrures multipoints, barres transversales)

Plan d’urgence familial

Établissez un plan d’urgence avec tous les membres de votre foyer :

  • Points de rassemblement en cas d’évacuation
  • Rôles de chacun
  • Moyens de communication alternatifs
  • Consignes spécifiques pour les enfants
  • Itinéraires d’évacuation

Pratiquez régulièrement ce plan, comme vous le feriez pour un exercice incendie.

Un élément souvent négligé : prévoyez un moyen de récupérer vos enfants à l’école en cas de problème. Qui est autorisé à les récupérer ? Quel trajet alternatif emprunter si les routes principales sont bloquées ?

La dimension psychologique

Face à une situation stressante, votre mental sera votre meilleur allié ou votre pire ennemi. Développez votre résilience psychologique :

  • Pratiquez des techniques de respiration et de gestion du stress
  • Entraînez-vous à prendre des décisions sous pression
  • Mettez-vous régulièrement en situation d’inconfort contrôlé (randonnée par temps difficile, jeûne intermittent…)
  • Développez votre adaptabilité en sortant de votre zone de confort

La préparation mentale se cultive au quotidien. Par exemple, lorsque vous entrez dans un nouveau lieu, repérez mentalement les sorties de secours. Cet exercice simple développe votre vigilance sans générer d’anxiété.

L’acceptation de l’imprévu joue aussi un rôle majeur. Rappelez-vous que votre plan initial devra probablement être adapté. C’est votre flexibilité, plus que votre équipement, qui fera la différence.

Par où commencer concrètement ?

Face à tous ces domaines à explorer, il est normal de se sentir dépassé. Voici une progression sur 6 mois pour débuter sereinement :

Mois 1 : Évaluation et bases

  • Réalisez votre analyse de risques personnelle
  • Constituez votre eau (3L/personne/jour pour 7 jours)
  • Achetez une lampe frontale et des piles de rechange
  • Préparez une trousse de premiers secours basique

Mois 2 : Alimentation et documents

Mois 3 : Énergie et communication

  • Investissez dans des moyens d’éclairage alternatifs
  • Achetez une batterie externe pour appareils électroniques
  • Préparez votre kit voiture
  • Concevez votre Trauma Kit

Mois 4 : Habitat et évacuation

  • Sécurisez votre domicile (détecteurs, extincteur)
  • Préparez votre sac d’évacuation
  • Établissez votre plan d’urgence familial
  • Testez vos équipements lors d’une sortie en nature

Mois 5 : Compétences pratiques

  • Suivez votre formation aux premiers secours
  • Apprenez à purifier l’eau par différentes méthodes
  • Commencez un petit potager ou des cultures en pot
  • Allez en rendez-vous sans GPS

Mois 6 : Perfectionnement

  • Complétez vos réserves
  • Testez votre plan d’évacuation en famille
  • Apprenez des techniques de conservation alimentaire
  • Rejoignez un groupe local de partage de compétences

Ce calendrier progressif vous permettra d’avancer sans stress ni dépenses excessives. L’objectif n’est pas de tout faire parfaitement du premier coup, mais de progresser régulièrement.

L’approche communautaire

Le survivaliste solitaire est un mythe. En réalité, l’entraide et la communauté sont des piliers de la résilience.

Identifiez dans votre entourage les personnes partageant votre intérêt pour l’autonomie. Chacun peut apporter ses compétences spécifiques : bricolage, jardinage, secourisme, cuisine, etc.

Des initiatives comme les Réseaux d’Échange Réciproque de Savoirs (RERS) ou les ateliers collaboratifs vous permettront de rencontrer des personnes aux compétences complémentaires. Des stages de survie ou de bushcraft, même s’ils n’abordent pas l’autonomie au sens large comme on l’entend aujourd’hui, peuvent mener à des rencontres.

Internet regorge de forums et groupes dédiés au survivalisme francophone. Privilégiez ceux qui proposent une approche pratique et modérée. N’hésitez pas à nous demander conseil en commentaire, nous faisons partie de plusieurs groupes Facebook.

Aspect légal et éthique

En France, certains aspects du survivalisme sont encadrés par la loi. Par exemple :

  • Le port et la détention d’armes sont strictement réglementés
  • Les couteaux sont considérés comme des armes (petite tolérance pour les couteaux suisses)
  • La cueillette de plantes sauvages peut être restreinte dans certaines zones
  • Les techniques de chasse et pêche nécessitent des permis spécifiques

Un bon survivaliste est avant tout un citoyen responsable. Vous n’avez pas d’intérêt à aller à l’encontre de la loi.

Sur le plan éthique, le survivalisme moderne s’éloigne de l’individualisme pour promouvoir une préparation solidaire. Préparez-vous à aider vos voisins et vos proches en cas de besoin.

Garder une approche équilibrée

Le danger principal pour un survivaliste débutant est de tomber dans l’excès et de laisser cette préoccupation envahir sa vie. Gardez toujours à l’esprit que la préparation est un moyen, pas une fin en soi.

Fixez-vous des objectifs raisonnables et progressifs. Testez régulièrement vos équipements et vos plans, mais ne laissez pas l’anxiété guider vos décisions.

La meilleure préparation reste celle qui s’intègre naturellement à votre quotidien. Un potager bien entretenu, des connaissances en premiers secours ou un système de récupération d’eau de pluie sont utiles tous les jours, pas seulement en cas de crise.

Rappelez-vous : la meilleure situation d’urgence est celle que vous ne vivrez jamais grâce à votre préparation et votre vigilance.

Photo of author

Julie

À bientôt 30 ans, mon rapport à l'autonomie est plutôt commun. Je recherche avant tout à être en sécurité, en forme physique et à vivre paisiblement. Ces 3 axes guident mon quotidien. La randonnée entretient ma forme physique et ma résilience. Ma chienne m'accompagne partout. Elle est mon meilleur moyen de prévention. Je voyage aussi en fourgon aménagé que j'ai conçu moi-même pour améliorer mes compétences en bricolage. L'environnement me tient aussi à cœur. J'ai un potager, des poules, je consomme local et je limite ma consommation de viande.
Rejoignez +300 passionnés !

Laisser un commentaire